Passer au contenu principal

Pompe à chaleur basse température, la solution idéale pour une nouvelle construction

Bien des candidats à la construction ou à la rénovation d’un logement optent aujourd’hui pour un système de pompe à chaleur (PAC) afin de chauffer leur futur nid douillet. Une décision judicieuse pour de nombreuses raisons, mais qui doit être prise en pleine connaissance de cause. En effet, l’installation d’une PAC doit s’inscrire dans un projet global qui comprend plusieurs autres démarches importantes. Quelles sont-elles ? Nous vous les présentons ici.

 

Une pompe à chaleur, comment ça fonctionne au juste ?

Avant de porter son dévolu sur un système de chauffage, il est crucial de bien s’informer à son sujet et de comprendre son mode de fonctionnement. Bien que les pompes à chaleur jouissent de nos jours d’une grande popularité sur le marché, rares sont les particuliers à en connaître les dessous. Saviez-vous par exemple qu’un quart de l’énergie de chauffage fournie à une habitation par une pompe à chaleur provient de l’électricité que cette dernière consomme ? Une PAC est donc un système de chauffage respectueux de l’environnement, puisque 75 % de l’énergie de chauffage fournie proviennent de l’air ou du sol extérieur. Cependant, la PAC n’en demeure pas moins un appareil consommateur d’énergie électrique, ce qui nous mène sans transition au point suivant.

 

Pas de pompe à chaleur installée sans bilan thermique

Consommatrice d’électricité, une pompe à chaleur convient davantage aux habitations efficaces sur le plan énergétique. En effet, une PAC installée dans un logement hautement énergivore ne parviendrait pas à atteindre un rendement satisfaisant et serait un véritable gouffre financier pour son propriétaire.

 

Si vous vous lancez dans un projet de nouvelle construction, vous n’aurez pas grand-chose à craindre à ce niveau compte tenu des normes énergétiques toujours plus strictes à respecter. En revanche, si vous envisagez d’installer une pompe à chaleur dans votre logement existant, commencez par faire appel à un expert énergétique. Celui-ci sera à même de mesurer les déperditions thermiques au sein de votre habitation et de vous indiquer les points faibles de son enveloppe. Une toiture mal ou non isolée peut ainsi être responsable de 30 % des déperditions de chaleur totales d’un bâtiment !

 

Bon à savoir : en Région wallonne, le passage d’un auditeur énergétique agréé est une étape obligatoire pour bénéficier de la prime à l’installation d’une PAC. Si celui-ci estime que des travaux d’amélioration énergétique autres que l’installation de la pompe à chaleur doivent d’abord être réalisés, vous ne pourrez pas installer immédiatement votre PAC et donc, introduire la demande de prime.

 

Isolation

L’expert énergétique est formel ? Les déperditions énergétiques au sein de votre logement sont trop importantes pour envisager l’installation d’une pompe à chaleur (ou du moins pour que la pompe installée offre un rendement intéressant) ? Il vous faudra alors rétro-isoler votre habitation selon les conseils reçus. De plus, l’avis de ce professionnel de l’énergie vous permettra de vous orienter vers la meilleure solution de PAC, d’éviter le sous-dimensionnement de votre pompe à chaleur et donc les surprises au niveau de la facture d’énergie…

 

Intéressez-vous au COP et SCOP des pompes

Comme son nom l’indique, le coefficient de performance (ou COP) est un indice qui permet de mesurer la performance énergétique d’une pompe à chaleur. Il s’agit du rapport entre la quantité d’énergie produite par la pompe (en kWh) et la quantité d’énergie utilisée (elle aussi exprimée en kWh). À consommation d’énergie équivalente, une pompe à chaleur avec un COP plus élevé fournira donc davantage d’énergie de chauffage. Un point intéressant à prendre en considération lors de votre choix de pompe.

 

Attention : le COP annoncé par les fabricants demeure une valeur commerciale et théorique, puisqu’il est donné pour une température extérieure de 7 °C. Une pompe à chaleur affichant un COP de 3,5 sur brochure n’aura donc pas un COP réel et constant de 3,5 tout au long de l’année. C’est la raison pour laquelle l’efficacité des pompes à chaleur se mesure aujourd’hui à leur rendement saisonnier. Le coefficient de performance saisonnier, ou SCOP, n’est autre que la valeur moyenne des COP mesurés à différents moments d’une année complète, l’impact des saisons dans la zone géographique considérée étant pris en considération pour le calcul. De plus, le SCOP tient aussi compte des périodes durant lesquelles la pompe ne fonctionne pas.

 

En hiver, lorsque les températures chutent, une pompe à chaleur consomme davantage d’énergie et le COP en souffre. Cependant, cette baisse hivernale du COP est compensée avec un COP bien plus intéressant le reste de l’année.


Soulignons enfin qu’une baisse du COP ne signifie pas que la pompe chauffe moins bien l’habitation. Certes, une PAC consomme davantage d’énergie en hiver, mais elle reste capable de maintenir une température agréable au sein du logement. Les pompes à chaleur disponibles aujourd’hui sur le marché belge sont par exemple conçues pour fonctionner jusqu’à -25 °C ; une température extrême que nous n’atteignons pas (ou rarement) en Belgique.

le magazine chauffage

Recevez le magazine chauffage et faites le bon choix !

Daikin vous aide à sélectionner le système de chauffage le plus adéquat en fonction de votre situation. Ce magazine vous offre de nombreuses idées inspirantes et quelques conseils indispensables pour bien choisir.

Au sujet de cet article

Publié le :

2 décembre 2020

Articles apparentés

Besoin d'aide?

Besoin d'aide?

Besoin d'aide?

Besoin d'aide?